Classement de la qualité de l’air en Europe – les 100 plus grandes villes |
Ce classement, réalisé par l'association Respire et publié dans WE Demain, n'est pas flatteur pour la France. D'autant plus que c'est par un choix (industriel) que cette pollution est élevée. En effet, la France soutient ses constructeurs qui sont des spécialistes de la motorisation diesel (notamment PSA). Et personne ne le résume aussi bien qu'Arnaud Montebourg en mars dernier:
"Attaquer le diesel c'est attaquer le made in France"
Or selon une étude d'Airparif de mai 2013, le transport routier est responsable en Île-de-France:
- de 55% des émissions d'oxydes d'azote (NOx)
- de 25% des émissions de particules (PM10)
- de 27% des gaz à effet de serre (GES)
Et pour la part des transports routiers au diesel dans la totalité des émissions de polluants en Île-de-France cela donne:
- de 50% des émissions d'oxydes d'azote (NOx)
- de 16% des émissions de particules (PM10)
- de 21% des gaz à effet de serre (GES)
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On voit donc clairement qu'inciter (fiscalement? légalement?) les constructeurs automobiles français à investir dans des technologies de motorisation hybride et/ou électrique serait non seulement un projet industriel innovant, mais également une mesure de santé publique vitale.
La deuxième étape serait ensuite d'inciter les consommateurs:
- à se détourner de la motorisation diesel
- à réduire leurs trajets automobiles
Idée pour La France:
- arrêter d'investir dans la motorisation diesel
- inciter les consommateurs à se détourner des véhicules polluants et réduire leur trajets
- investir dans la R&D de motorisations hybride et/ou électrique