17 avril 2014

Dénoncer le pouvoir algérien qui s'accroche et soutenir le peuple algérien qui souffre

Afin d'éviter de reproduire les erreurs de la France en 2011 lors de son soutien à la Tunisie de Ben Ali (la ministre des affaires étrangères de l'époque propose le savoir-faire français en matière de répression des manifestations du Printemps Arabe), nous devons dès aujourd'hui désavouer le régime algérien à bout de souffle.


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Sans nous immiscer dans les affaires intérieures algériennes, nous devons indiquer que le peuple algérien doit pouvoir choisir son président en toute liberté et qu'en aucun cas les manifestations du mouvement Barakat ("ça suffit") ne doivent être réprimées comme elles le sont actuellement.

Le quatrième mandat d'Abdelaziz Bouteflika sera sans doute celui de trop. Nous ne pouvons pas continuer à être du côté des puissants contre le peuple. La France se targue, de manière complètement injustifiée, d'être la patrie des droits de l'homme: qu'elle le prouve, qu'elle vive cet idéal, qu'elle agisse de manière cohérente avec ses principes!

Lorsque Bouteflika est arrivé au pouvoir il y a 15 ans (!!), le nombre de mandats présidentiels était limité à deux. Après une modification constitutionnelle, il s'est représenté pour une troisième fois en 2009. La France peut certes soigner un homme d'état victime d'un AVC (hospitalisé 80 jours au Val-de-Grâce en début 2014), mais le soutien doit s'arrêter au domaine médical.

Le silence actuel de la diplomatie française vis-à-vis des répressions de manifestations et des élections probablement truquées (comme le rappelle cet article d'El-Watan) s'apparente à un soutien du pouvoir en place.

Idées pour la France:

  • ne plus soutenir les régimes en place qui ne respectent pas le droit de manifester
  • réclamer clairement des élections transparentes en Algérie

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